Le préfet Djibril Mama Cissé et Jean Aholou au cours de la séance
Le Projet d’enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil (Pedec) était au centre d’une séance d’imprégnation hier, jeudi 8 novembre, à la préfecture de Parakou, dans le département du Borgou. Initié par le gouvernement, il permet de prendre en compte le cas des populations qui, lors de l’opération du Récensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip), se sont fait enrôler sur témoignages et sont évaluées à 2 500 000.
Quotidien- Donner une nouvelle chance aux citoyens laissés en rade
Démarré le 1er novembre 2017, le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) a pris fin le 30 avril dernier sur une bonne note, quoique certains citoyens soient laissés en rade. Une prolongation de quelques jours aiderait à repêcher les retardataires.
Le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) a pris fin, lundi 30 novembre dernier, sur toute l’étendue du territoire national. Cela, conformément au dernier communiqué de la coordination. Malheureusement, de nombreux citoyens n’ont pas pu se faire enregistrer.
Lundi 30 avril dernier a été annoncé comme étant le dernier jour d’enrôlement pour le compte du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip). Nombreux sont les citoyens de tous horizons qui ont envahi les postes d’enrôlement. Une affluence qui présage d’un recensement inachevé.
Le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) se poursuit ce lundi 30 avril. Cette opération exceptionnelle, selon un communiqué de la coordination, vise à donner une dernière chance aux retardataires.
Les retardataires se rendent enfin massivement dans les postes d’enrôlement pour le compte des opérations du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip). Ils ont particulièrement profité de ce dernier week-end de l’échéance d’enrôlement. C’est du moins le constat effectué les samedi 28 et dimanche 29 avril derniers à Comé puis à Lokossa, deux communes du Mono.
Une délégation de députés des 11e et 12e circonscriptions électorales, conduite par le préfet du Mono, Komlan Zinsou, a visité, dimanche 15 avril dernier, une dizaine de postes de l’opération de Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip). A l’occasion de cette tournée effectuée dans les six communes du département, en vue de constater le niveau d’affluence des populations, ces personnalités ont appelé les retardataires à venir s’acquitter du devoir civique.
Bruno Amoussou, lors de son enrolement pour le Ravip
Le président de l’Union fait la nation (Un) et président du bloc majoritaire des députés soutenant les actions du gouvernement, Bruno Amoussou, s’est fait enrôler, jeudi 5 avril dernier à Aplahoué, chef-lieu du département du Couffo. En choisissant de se prêter aux opérations du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), le député entend remettre la pression sur les retardataires et rappeler les élus à leur devoir de sensibilisation. « Je savais que l’opération allait s’essouffler aux derniers moments et qu’il fallait que certains responsables viennent réactiver l’engouement, demander aux populations de venir se faire enregistrer et c’est pour cela que je suis là », a-t-il justifié en précisant que le choix d’Aplahoué n’est pas anodin. « J’y suis né et si je ne me faisais pas enrôler, ajoutera-t-il, je serais un mauvais citoyen qui ferait du tort à notre pays par rapport à cet instrument de développement qu’est le Ravip ».
Une carte à puces pour de multiples services, des avancements d’échelons et bientôt de grades automatiques, payer l’impôt, la Tva, des marchandises par la monnaie électronique, tirer sa fiche de paie soi-même sur le web, des gestes qui vont de plus en plus rimer avec le quotidien des Béninois au terme du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip).
Le président d’honneur du parti politique ‘’Union Sociale Libérale (USL)’’ s’est fait enrôler cet après-midi à Djeffa dans la commune de Sèmè-Podji dans le cadre du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP). Quelques jours après le congrès constitutif de sa formation politique, l’ancien allié du pouvoir de la Rupture, Sébastien Germain Ajavon, a fait le geste utile pour la concrétisation de cette opération vantée comme une solution initiale d’élaboration du registre national de la population. Se joignant aux personnalités politiques du pays qui considèrent cette opération comme un important instrument de développement, l’opérateur économique a voulu par son acte montrer tout l’intérêt qu’il lui porte et donner ainsi l’exemple à ses militants invités dès lors à lui emboîter le pas.