La Nation Bénin...
Le
Pape François a été un exemple de persévérance pour la jeunesse en quête de
repères et pour le peuple de Dieu en combat contre les forces des ténèbres. De
quoi rendre fiers tous ceux qui se réclament de son héritage de paix pour notre
humanité !
Il
a été endurant jusqu'à la fin. Car malgré le poids de la maladie et la
recommandation ferme de deux (02) mois de convalescence de ses médecins traitants,
il ne s'est pas empêché de donner à la veille de sa mort sa bénédiction Urbi et
Orbi (bénédiction à la ville et au monde entier) aux pèlerins présents à la
place Saint Pierre, ce dimanche de Pâques en cette année jubilaire de
l'Espérance.
Un
exemple de persévérance pour la jeunesse en quête de repères et pour le peuple
de Dieu en combat contre les forces des ténèbres.
Nous
sommes fiers de son héritage de paix pour notre humanité !
Premier
pape sud-américain, le Pape François né le 17 décembre 1936 est issu d'une
famille d'immigrants italiens venus de Gènes pour s'installer en Argentine.
Le
jeune Jorge Mario Bergoglio est appelé aux ordres à 22 ans par le Seigneur dans
la compagnie de Jésus (congrégation des
jésuites) où il fut successivement religieux, prêtre archevêque de Buenos Aires
avant d'être élu pape le 13 mars 2013
par ses pairs cardinaux lors du conclave qui a fait suite à la
renonciation du Pape Benoît XVI le 28 février 2013.
Le 266e successeur de Saint Pierre à la tête de l'Église catholique romaine fut un pape réformateur. Car, il fit toucher pour la 5e fois seulement la Constitution du Vatican depuis son existence pendant des millénaires.
Certaines réformes du Pape François
Ainsi,
il toucha certains dogmes séculiers de l'Église en opérant sur certains leviers
comme la décentralisation, la place des laïcs et des femmes, le rôle des
Églises locales.
Le
pape François a profondément modifié le fonctionnement de l’Église et de la
Curie romaine, le gouvernement central du Saint-Siège.
Ces
réformes ont été concrétisées en 2022 par une nouvelle Constitution
réorganisant les dicastères (ministères) et faisant la part belle à
l'évangélisation.
François
a mis de l'ordre dans les sulfureuses finances du Vatican, embourbées dans les
scandales, avec la création dès 2014 d'un secrétariat pour l’Économie, mais
aussi l'encadrement des investissements, des mesures anti-corruption et le
nettoyage de la Banque du Vatican, qui a abouti à la fermeture de 5 000
comptes.
Il
a également révolutionné le Synode, réunion mondiale d'évêques, en y associant
pour la première fois des femmes et des laïcs.
Mais ces réformes lui ont valu des critiques
d'une violence inédite en interne, notamment lorsqu'il a restreint l'usage de
la messe en latin en 2021, provoquant la colère d'une frange traditionaliste.
Sa
nature de fils de migrants n'est pas passée sans laisser son empreinte sur son
apostolat.
Dans
sa diplomatie en tant que chef d'Etat, il s'est fait apôtre des immigrants au
cours de ses 47 voyages à l'étranger.
Jorge
Bergoglio a donné la priorité aux « périphéries », préférant les pays
marginalisés en proie aux conflits ou à la pauvreté aux bastions catholiques
occidentaux.
Sur
le plan environnemental, avec son encyclique « Laudato Si » (2015), il s'est
livré à un réquisitoire très remarqué pour une « écologie intégrale », la
maison commune comme il se plaît à appeler la planète terre, et institua
l'Église verte.
Homme de contact et de terrain, défenseur d'une Église ouverte « à tous », François a multiplié les gestes d'ouverture envers les divorcés remariés et les fidèles LGBT+, notamment en autorisant fin 2023 les bénédictions de couples de même sexe. Cette décision a provoqué une levée de boucliers dans le camp conservateur, notamment en Afrique et aux États-Unis.
Ainsi,
il toucha certains dogmes séculiers de l'Église en opérant sur certains leviers
comme la décentralisation, la place des laïcs et des femmes, le rôle des
Églises locales.
Le
pape François a profondément modifié le fonctionnement de l’Église et de la
Curie romaine, le gouvernement central du Saint-Siège.
Ces
réformes ont été concrétisées en 2022 par une nouvelle Constitution
réorganisant les dicastères (ministères) et faisant la part belle à
l'évangélisation.
François
a mis de l'ordre dans les sulfureuses finances du Vatican, embourbées dans les
scandales, avec la création dès 2014 d'un secrétariat pour l’Économie, mais
aussi l'encadrement des investissements, des mesures anti-corruption et le
nettoyage de la Banque du Vatican, qui a abouti à la fermeture de 5 000
comptes.
Il
a également révolutionné le Synode, réunion mondiale d'évêques, en y associant
pour la première fois des femmes et des laïcs.
Mais ces réformes lui ont valu des critiques
d'une violence inédite en interne, notamment lorsqu'il a restreint l'usage de
la messe en latin en 2021, provoquant la colère d'une frange traditionaliste.
Sa
nature de fils de migrants n'est pas passée sans laisser son empreinte sur son
apostolat.
Dans
sa diplomatie en tant que chef d'Etat, il s'est fait apôtre des immigrants au
cours de ses 47 voyages à l'étranger.
Jorge
Bergoglio a donné la priorité aux « périphéries », préférant les pays
marginalisés en proie aux conflits ou à la pauvreté aux bastions catholiques
occidentaux.
Sur
le plan environnemental, avec son encyclique « Laudato Si » (2015), il s'est
livré à un réquisitoire très remarqué pour une « écologie intégrale », la
maison commune comme il se plaît à appeler la planète terre, et institua
l'Église verte.
Homme de contact et de terrain, défenseur d'une Église ouverte « à tous », François a multiplié les gestes d'ouverture envers les divorcés remariés et les fidèles LGBT+, notamment en autorisant fin 2023 les bénédictions de couples de même sexe. Cette décision a provoqué une levée de boucliers dans le camp conservateur, notamment en Afrique et aux États-Unis.
Pionnier dans bien de domaines
L'Évêque
de Rome est le premier pape jésuite,
premier pape originaire d'Amérique latine, le premier à choisir le nom de
François sans chiffre, le premier à être élu alors que son prédécesseur était
encore en vie, le premier à résider en dehors du palais apostolique, le premier
à visiter des terres jamais touchées par un pontife - de l'Irak à la Corse -,
le premier à signer une déclaration de fraternité avec l'une des principales
autorités islamiques.
François
a été aussi le premier Pape à se doter d'un Conseil des cardinaux pour
gouverner l'Église, à confier des rôles de responsabilité aux femmes et aux
laïcs de la Curie, à lancer un synode qui implique d'abord le peuple de Dieu, à
abolir le secret pontifical pour les cas d'abus sexuels et à supprimer la peine
de mort du catéchisme.
Il
a été également le premier à diriger l'Église alors que dans le monde, ce n'est
pas seulement «la» guerre qui fait rage, mais de nombreuses guerres, petites et
grandes, menées «par morceaux» sur les différents continents.
La
guerre «est toujours une défaite», répétait-il même lorsque sa voix
faiblissait, dans plus de 300 appels lancés lors des dernières déclarations
publiques, depuis l'éclatement de la violence en Ukraine et au Proche-Orient.
Après
ces principales mesures au cours de ses 12 ans à la tête de l’Église
catholique, qui ont parfois suscité une vive opposition en interne, le pape
François est mort ce lundi matin de Pâques au Vatican à l'âge de 88 ans.
Sur le plan canonique (le droit interne de l'Église) , la fin d'un pontificat équivaut à la suspension automatique de tous les mandats de hauts responsables de la Curie romaine.
Que se passera-t-il après le décès du Pape François ?
Rien
n'est laissé au hasard avec un rituel qui oscille entre traditions et dernières
volontés du souverain pontife. Sa mort, indépendamment de la date, entraînera
une série d'événements soigneusement orchestrés au fil des siècles et ajustés
au gré de la volonté de certains papes, comme le rappellent certaines sources.
Entre
rites inscrits dans la tradition séculaire, deuil de plusieurs jours et
conclave, ce sont l'ensemble de ces éléments qui marqueront les semaines après
le décès du pape. En ce qui concerne François, il a même validé un nouveau
rituel de ses propres funérailles, au mois de novembre 2024.
En
somme, tout est déjà prévu et rien ne sera laissé au hasard. Alors, relatons ce
qui pourrait advenir dans les semaines à venir, maintenant que le pape argentin
n'est plus.
La mort du Pape
Au
Vatican, chaque procédure est minutieusement réglée, surtout en cas de décès du
pape.
Le
camerlingue, un haut dignitaire du Vatican, confirme la mort du souverain
pontife en tentant de le réveiller une dernière fois dans sa chapelle privée.
En l'absence de réponse, le cardinal Kevin Farrell, l'actuel camerlingue, en informera le Collège des cardinaux, qui annonce ensuite la nouvelle au monde entier par un communiqué officiel.
Le deuil
La
mort du pape entraîne une période de deuil de neuf jours dans l'ensemble de la
cité du Vatican, connue sous le nom de novendiale ou novemdiales ou des neuf
jours saints.
Rendez-vous
compte: cette coutume perdure depuis la période de la Rome antique. Une fois
béni, son corps est exposé dans la basilique Saint-Pierre, où des centaines de
milliers de personnes viennent lui rendre hommage.
Le Vatican entre alors dans une période appelée sede vacante, c'est-à-dire «le siège est vacant», durant laquelle le pouvoir est transmis au Collège des cardinaux en attendant la nomination d'un nouveau pape.
Les funérailles
Historiquement,
de nombreux papes ont été enterrés dans les grottes du Vatican, dont Benoît
XVI, qui avait renoncé en février 2013 et est décédé le 31 décembre 2022.
Mais
François a déjà déclaré, au cours d'une interview en décembre 2023, qu'il
préférait reposer dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome, l'une de ses
églises favorites et les plus fréquentées de la capitale italienne.
Tandis que ses prédécesseurs étaient enterrés dans trois cercueils différents, François a pris la décision de ne l'être que dans un seul, le signe de sa volonté d'avoir des funérailles sobres.
L’élection ou conclave
La
procédure éponyme, le conclave, réunit des cardinaux électeurs de moins de 80
ans, dans le plus grand secret et coupés du monde extérieur, deux à trois
semaines après les funérailles du pape.
Le
but: élire un nouveau souverain pontife. Contrairement aux pratiques politiques
habituelles, les candidats au poste de pape ne mènent pas de campagne ouverte
pour obtenir ce rôle.
Les
observateurs du Vatican désignent comme papabili (ou «papables») les cardinaux
qui ont de fortes chances d'être élus pape.
Un
total de 120 cardinaux éliront leur nouveau pape, lors d'un vote à bulletin
secret. Si aucun candidat n'obtient la majorité requise des deux tiers, un
autre tour de scrutin a lieu, une journée pouvant cumuler jusqu'à quatre tours
de vote.
Une fois le dépouillement des votes réalisé, les bulletins sont brûlés. Une épaisse fumée s'échappe par la cheminée: noire, si aucun nouveau pape n'a été désigné; blanche, si un souverain pontife a été élu.
Le nouveau pape
Une
fois le pape élu, le Collège des cardinaux proclame la célèbre locution latine
«Habemus papam» qui signifie «Nous avons
un pape» depuis le haut de l'estrade de la basilique Saint-Pierre.
Le
pape élu choisit un nom, souvent celui d'un saint ou d'un prédécesseur, revêt
sa soutane blanche, puis apparaît sur le balcon pour son premier discours.
L'Église catholique accueille ainsi son nouveau chef spirituel.
Les consacrés et laïcs conviés chacun à leurs missions
Pour
le moment, les fidèles sont appelés à une communion de prières pour l'Église et
ses pasteurs appelés à élire le nouveau Pape et pour un bon déroulement des
obsèques qui vont démarrer par la mise en bière du corps du Saint- Père dès ce
lundi soir du 21 avril 2025 à partir de 17h30 Gmt.
En
attendant, ce sont les cardinaux électeurs et de plus de 80 ans qui
ont perdu leur droit de vote qui sont conviés à se rendre à Rome.
Nos humbles prières les accompagnaient pour une mission sainte et de de paix pour le monde en cette année sainte de jubilé de l'espérance.
Expert
en Sauvegarde de l'environnement | Management stratégique et intelligence économique
| Technicien du cadre bâti