Comme il est de coutume, les directeurs départementaux des ministères sectoriels se sont réunis, hier mercredi 17 juin, à Djougou. C’est sous la présidence des préfets de l’Atacora et de la Donga. Le point de la situation sanitaire liée au Covid-19 a été fait dans le département de la Donga.
Qu’elle disparaisse de notre environnement ou qu’elle dure dans le temps, la maladie causée par le nouveau coronavirus a engendré beaucoup de bouleversements dans la société. De nouvelles pratiques sont observées un peu partout pour limiter la propagation du virus. Au nombre desdites pratiques, il y en a qui méritent d’être maintenues, même après le Covid 19, pour réduire l’impact des maladies infectieuses sur la santé des populations.
Le monde du travail est profondément touché par la pandémie du coronavirus. Outre le péril que cela représente pour la santé publique, les bouleversements économiques et sociaux menacent les moyens de subsistance et le bien-être à long terme de millions d’individus. L’Organisation Internationale du Travail (Oit) et ses mandants – gouvernements, employeurs et travailleurs – joueront un rôle primordial dans la lutte contre la pandémie en garantissant la sécurité des personnes ainsi que la viabilité des entreprises et des emplois. A ce propos, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (Oit) répond aux questions de Catherine Fiankan-Bokonga pour La Nation.
Le Conseil des ministres du mercredi 27 mai a approuvé un nouveau cadre de souscription des polices d’assurance maladie au profit du personnel des structures de l’Etat. Ce cadre vise à favoriser une meilleure gestion des relations entre l’Etat et les assureurs de ses agents.
Dr Sylvie Briand, directrice du Département de préparation aux risques infectieux mondiaux de l’Organisation mondiale de la Santé, répond ici aux questions de Maryn McKenna, journaliste et auteure indépendante spécialisée en santé publique, responsable du Knight center for Journalism in the Americas et membre du Center for the Study of Human Health de l’Université Emory, par ailleurs instructrice principale du programme de formation ‘’Couvrir le COVID-19 maintenant et à l’avenir’’ qui mobilise plus de 150 pays.
Selon les chiffres publiés sur le site du gouvernement, le Bénin enregistre à la date du 23 mai 2020 un total de 191 cas confirmés soit 106 personnes sous traitement, 82 personnes guéries et trois décès. Ainsi, quatre nouveaux cas positifs ont été enregistrés du 22 au 23 mai dernier faisant alors grimper le nombre de personnes contaminées de 187 à 191.
« Le dépistage des enseignants n’est pas une condition sine qua non pour la reprise des classes ». Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, est formel à ce propos. Profitant de la mise en service du centre de tri et de dépistage de l’aéroport de Cotonou, le ministre a tenu à lever tout équivoque à ce propos.
L’aéroport de Cotonou dispose, depuis mardi 12 mai, d’un nouveau centre pour le tri et la prise en charge des passagers foulant le sol béninois. Disposant de personnel de divers ordres, ce centre permet au Bénin de s’assurer de l’état des passagers pour leur dispenser les soins et l’assistance indiqués.
Il est peut-être trop tôt de se réjouir mais l’hécatombe annoncée en Afrique du fait du Covid-19 n’a pas eu lieu. Tout en gérant les cas identifiés, plusieurs pays africains préparent activement l’après-Covid. Et l’après-Covid ne sera pas sans le Covid car de toute évidence, la maladie engendrée par le nouveau coronavirus ne va pas disparaitre du jour au lendemain. Nous devons désormais apprendre à vivre avec ce virus, explique Chabi O. Alphonse Biaou, épidémiologiste, spécialiste en suivi évaluation des projets et programmes en santé.